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La nature des travaux à mener dépend directement de ce que les copropriétaires choisiront en assemblée générale parmi les différentes infrastructures de recharge possibles.
Si la copropriété opte pour une infrastructure collective, une première option est de faire appel à un opérateur privé de recharge.
Choisi par la copropriété en assemblée générale, c’est lui qui sollicite le gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité (Enedis sur 95 % du territoire métropolitain, hors Corse) pour faire installer et raccorder un nouveau compteur électrique, indépendant des services généraux et consacré à la recharge des véhicules. Depuis ce compteur dédié, l’opérateur privé raccorde ensuite le nombre de bornes nécessaire, selon les besoins des résidents.
Dans le cas où un résident décide plus tard de s’équiper d’un véhicule électrique, il suffit de rajouter une borne de recharge à l’infrastructure existante (selon les conditions proposées par l’opérateur). L’essentiel est de bien dimensionner dès le départ le compteur électrique de façon à ne pas manquer de puissance et être contraint de relancer des travaux.
Une autre manière de déployer une infrastructure collective de recharge en copropriété est de faire appel au gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité : une solution publique nommée réseau électrique auto par Enedis.
Dans ce cas de figure, les travaux opérés par le gestionnaire à la demande de la copropriété consistent en l’installation, dans le parking, du réseau public de distribution d’électricité, qui parcourt ainsi l’ensemble des places de stationnement, lesquelles pourront donc être équipées sur le long terme. Depuis cette infrastructure collective, le gestionnaire installe et raccorde, sur chaque place de parking, un compteur individuel pour chaque copropriétaire intéressé et qui en fait la demande auprès d’Enedis. Enfin, les copropriétaires demandent à l’installateur IRVE de leur choix l’installation et le branchement d’une borne ou d’une prise renforcée sur leur compteur individuel. Ils choisissent également le fournisseur d’électricité de leur choix pour alimenter leur point de recharge.
En extérieur, la configuration des lieux ne permet pas toujours de faire cheminer les câbles électriques sur la façade, comme dans un parking intérieur. Il est donc parfois nécessaire de réaliser d’autres travaux, comme le terrassement, l’enfouissement des câbles…
Une fois encore, il est important de bien anticiper l’évolution de la demande des résidents afin d’éviter des travaux ultérieurs.
Enfin, si la copropriété choisit la solution plus limitée de laisser les résidents installer leurs propres bornes en vertu du « droit à la prise », les travaux concernent un périmètre bien plus réduit.
Le copropriétaire peut brancher sa borne sur son propre compteur ou sur le compteur des services généraux de l’immeuble. Pour cette dernière configuration, il n’est pas nécessaire de faire évoluer le schéma électrique de l’immeuble, du moment que la puissance disponible est suffisante. Dans le cas contraire, le gestionnaire de l’immeuble doit augmenter la puissance souscrite de son contrat de fourniture d’électricité auprès de son fournisseur, ou devra envisager une infrastructure collective pour apporter la recharge à l’ensemble des résidents.
À noter que les cheminements de câbles depuis les logements jusqu’aux places de parking peuvent induire des pertes de performance, voire des risques électriques, et sont donc à proscrire.
Contactez nos conseillers par e-mail ou sur notre ligne téléphonique dédiée à la recharge électrique en copropriété : 0 970 823 015 (appel non surtaxé, ouvert du lundi au vendredi, de 8h à 17h30).