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La mobilité électrique regroupe tous les véhicules propulsés par l’électricité (poids lourds, engins agricoles, bateaux, bus, voitures, scooters, vélos et trottinettes électriques) ainsi que les infrastructures nécessaires à leur utilisation (réseau électrique, bornes de recharge IRVE etc.).
En août 2024, 1,8 million de véhicules électriques et hybrides rechargeables circulaient en France. Cette conversion du parc automobile va continuer à progresser et devrait atteindre 18 millions de véhicules électriques ou hybrides rechargeables en 2035.
Quand on les utilise, les véhicules électriques ne dégagent pas de CO₂ et émettent moins de particules fines que les véhicules thermiques.
Les moteurs électriques n’émettent aucun polluant d’échappement, contrairement aux moteurs thermiques qui dégagent des oxydes d’azote (NOx) susceptibles d’irriter les voies respiratoires.
En France, la circulation motorisée constitue l’une des deux principales sources de la pollution sonore. Avec leur moteur électromagnétique, les véhicules électriques ne produisent que peu de bruit, au démarrage comme pendant la conduite.
L’interdiction des véhicules thermiques en Europe à horizon 2035 et la création de zones à faible émission sur le territoire français favorisent le développement de la mobilité électrique. Toutefois, son déploiement massif nécessite de forts investissements en matière d’adaptation du réseau électrique et d’amélioration des performances des batteries électriques.
Les véhicules électriques récents peuvent désormais parcourir 150 à 600 km selon les modèles, avec une seule charge. Une autonomie suffisante pour la majorité des usages, même si elle est encore perçue comme contraignante par certains automobilistes.
Le réseau de bornes de recharge, en fort développement dans les zones urbaines, est encore insuffisant en zone rurale. C’est pourquoi de nombreuses collectivités travaillent aujourd'hui à améliorer le nombre des points de recharge grâce à un maillage plus performant à l’échelle locale, pour mieux couvrir l’ensemble du territoire français.
La puissance de la borne de recharge utilisée influe sur le temps de chargement de la batterie. Une borne de recharge à domicile ou en voirie (rue, parking extérieur…) permet de recharger une batterie en 1 à 12 h selon les modèles de véhicules, ce qui est suffisant pour la plupart des usages (on recharge souvent son véhicule la nuit). Et pour déplacements longs, par exemple le départ en vacances, les bornes rapides permettent de réduire le temps de charge à 30 minutes pour une recharge à 80 %.
Si un véhicule électrique est plus cher à l’achat qu’un véhicule thermique, il est plus avantageux à l’usage. Le bonus écologique, la prime à la conversion et les aides locales peuvent contribuer à financer l’achat d’un véhicule électrique. À noter que tous les constructeurs proposent de plus en plus de modèles électriques, ce qui permet d’avoir un choix de plus en plus varié.
En France, le secteur des transports représente 30 % des émissions de gaz à effet de serre. La conversion du parc automobile léger à la mobilité électrique va permettre de réduire ces émissions et d’améliorer la qualité de l’air. L’électrification des mobilités concerne également les voies fluviales et maritimes, les bus, véhicules utilitaires… Le transport de marchandises est à prendre en compte : les poids lourds émettent plus de 20 % de ces émissions, alors qu’ils ne représentent que moins de 2 % des véhicules.
Conformément à ses engagements, Enedis, entreprise à mission, accompagne cette transformation dans les territoires, aux côtés des acteurs publics (État, collectivités territoriales), comme des acteurs privés (opérateurs et installateurs de recharge, professionnels de l’immobilier, gestionnaires d’immeubles…).
Le succès de l’électrification de la mobilité doit passer par un déploiement adapté des infrastructures nécessaires à la recharge. Pour faciliter cet accès, Enedis raccorde les infrastructures de recharge partout en France : le long des axes routiers, sur les lieux de travail, dans l’espace public, mais aussi au domicile des utilisateurs.
En juillet 2024, on compte 2,1 millions de points de charge en France, tous raccordés directement ou indirectement au réseau public de distribution d’électricité. 143 000 d’entre eux sont accessibles au public. Un effort global soutenu par nos investissements dans l’électrification des usages, avec une dépense de 7,5 milliards d’euros d’ici 2040 exclusivement consacrée au raccordement des infrastructures de recharge pour véhicules électriques (IRVE).
L’accès à la recharge électrique à domicile est un enjeu clé de ce développement. En effet, 86 % des possesseurs de véhicules électriques le rechargent chez eux. De plus, près d’un Français sur deux habite dans l’habitat collectif et aujourd’hui, seulement 3,6 % de ces immeubles sont équipés en infrastructures collectives de recharge.
Pour faciliter l’équipement des parkings d’immeubles, des dispositifs de préfinancement sont possibles pour toutes les solutions collectives de recharge : solutions opérateurs privés et solution publique (réseau électrique auto).
Pour toute information sur les solutions de recharge en immeuble d’habitation, Enedis a mis en place un numéro dédié : 0 970 823 015 (appel non surtaxé, ouvert du lundi au vendredi, de 8h à 17h30).
Acteur clé de la transition écologique, Enedis est mobilisée pour répondre au défi de la mobilité électrique.
Avec un tiers de sa flotte électrifiée, Enedis est aujourd’hui reconnue comme un acteur majeur et un partenaire de référence par l'écosystème de la mobilité électrique.
Présents aux côtés de nos partenaires, des collectivités ou des opérateurs, nous les accompagnons dans :
Pour répondre au développement à grande échelle de la mobilité électrique, un défi industriel et humain, Enedis a mis en place une équipe exclusivement dédiée à la mobilité électrique.
L’arrivée massive de ces nouveaux usages électriques nécessite une adaptation de l’utilisation et du développement du réseau.
Le pilotage de la recharge à domicile est un enjeu majeur pour permettre de décaler la charge des véhicules électriques. La généralisation de cette pratique permettra de gagner 10 GW sur le pic de consommation par rapport à une situation sans pilotage généralisé, soit l’équivalent de dix tranches nucléaires.
Concernant la recharge en itinérance, sur les autoroutes et les grands axes routiers, les besoins n’interviennent pas aux mêmes moments pour les véhicules légers et pour les véhicules lourds : pour les premiers, le pic aura lieu les week-ends de grands départs et pour les seconds, ce sera pendant les jours ouvrés.