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Comme une majorité de conducteurs de véhicules électriques, vous aimeriez recharger le vôtre sur votre place de parking. C’est bien normal : une borne de recharge à domicile permet de gagner en confort et en simplicité. En tant que particulier, vous pouvez procéder de plusieurs façons pour faire installer une borne de recharge dans votre immeuble. On vous en dit plus.
L’une des approches pour équiper le parking de l’immeuble est de solliciter votre copropriété pour installer une « infrastructure collective de recharge », plutôt que de trouver une solution individuelle. De quoi s’agit-il ? Il s’agit d’une installation électrique sur mesure, évolutive, qui permet à tous les résidents intéressés de faire raccorder une borne pour y recharger leur véhicule.
Cette démarche commune présente plusieurs atouts, tels que :
Pour faire installer une infrastructure collective de recharge, deux solutions s’offrent actuellement à votre copropriété et impliquent une intervention d’Enedis :
1. une solution « clé en main » portée par des opérateurs privés spécialisés dans la recharge. Après avoir demandé à Enedis la mise en place d’un nouveau point de livraison dans le parking, ceux-ci s’occupent de créer en aval une infrastructure collective de recharge, puis d’installer et d’entretenir des bornes individuelles. Chaque résident intéressé règle alors un abonnement et/ou un droit de connexion à l’opérateur privé pour accéder à la recharge.
2. une solution publique nommée réseau électrique auto par Enedis. Le gestionnaire installe le réseau de distribution d’électricité sur les places de parking de l’immeuble, à la suite de quoi les résidents intéressés peuvent demander une dérivation individuelle (comprenant la pose d’un compteur Linky sur leur place). Ils font alors appel à l’électricien agréé de leur choix pour faire poser une prise renforcée ou une borne de recharge et sélectionnent ensuite une offre de fourniture d’électricité.
Renforcé par la loi d’orientation des mobilités en 2021, le « droit à la prise » garantit à chaque possesseur ou futur possesseur de véhicule électrique – qu’il soit locataire ou propriétaire – le droit d’équiper son emplacement de stationnement (intérieur ou extérieur) d’un point de recharge (borne de recharge ou prise renforcée). Cette solution individuelle permet aujourd’hui à chacun d’installer une prise ou une borne de recharge sur sa place de parking, à ses frais.
Pour faire valoir le droit à la prise, il faut envoyer un courrier recommandé au syndic de copropriété (ou au propriétaire, avec copie au syndic, dans le cas d’une location) avec tous les détails techniques du projet, comme exposé dans notre article consacré aux démarches à mettre en œuvre. La copropriété ne peut s’opposer à votre demande qu’en cas de raison légitime et sérieuse : la demande est techniquement irréalisable, ou bien une infrastructure existe déjà ou est en cours de réalisation.
Le droit à la prise vous donne ainsi la quasi-assurance de pouvoir disposer d’une borne de recharge électrique dans votre copropriété. Vous pourrez choisir cette alternative si votre copropriété s’oppose à l’installation d’une infrastructure collective.
Les particuliers en résidentiel collectif peuvent bénéficier de plusieurs aides financières pour installer une borne de recharge : retrouvez toutes les explications dans notre article dédié.
Vous savez désormais comment faire installer une borne de recharge en copropriété, avec les différentes solutions à votre disposition : la mise en place d’une infrastructure collective de recharge avec l’accord des copropriétaires – à privilégier pour davantage de performance et d’économies – ou l’installation d’un équipement individuel à vos frais, par le biais du droit à la prise.
Prêts à passer à la pratique ? Découvrez à présent notre article consacré aux démarches à effectuer pour faire installer une infrastructure collective.
Contactez nos conseillers par e-mail ou sur notre ligne téléphonique dédiée à la recharge électrique en copropriété : 0 970 823 015 (appel non surtaxé, ouvert du lundi au vendredi, de 8h à 17h30).
[1] Cet article concerne également les monopropriétaires d’immeubles collectifs.