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Des chutes de neige d’une ampleur exceptionnelle ont touché plusieurs secteurs des Alpes, notamment Bourg-Saint-Maurice, Les Allues et Saint-Martin-de-Belleville (Savoie) ainsi que Chamonix et Passy (Haute-Savoie).
Les modèles de prévision météo avaient bien prévu de la neige, mais en haute altitude, là où le réseau électrique est majoritairement souterrain et donc moins sujet à ce type d’aléas climatiques. Mais c’est à faible altitude que la situation a défié toutes les prévisions avec un niveau de neige totalement inédit et anormal (plus d’un mètre) en cette période de l’année. Du jamais vu depuis les années 70. Et pour compléter le tableau, d’importants risques d’avalanche rendaient tout déplacement très risqué.
Conséquences de cette situation exceptionnelle : des dégâts sur l’ensemble du réseau d’électricité, que ce soit la partie « très haute tension » gérée par RTE ou sur le réseau de distribution opéré par Enedis. Parce qu’à cette époque de l’année les arbres sont en feuilles, la neige s’y est accrochée de manière très importante provoquant de nombreuses chutes d'arbres et de branches sur les lignes, notamment dans les zones montagneuses.
Des habitants confinés chez eux dans l’impossibilité de se déplacer, des écoles fermées, et de nombreuses routes coupées, rendaient toute intervention de dépannage particulièrement compliquée et risquée faute de pouvoir accéder rapidement et en toute sécurité aux zones touchées.
Les interventions d’Enedis ont été menées en étroite collaboration avec les services de l’État. Dès de début de cette crise, un collaborateur d’Enedis a été intégré au centre de crise de la Préfecture pour faciliter le lien avec nos équipes, et les aider à définir les actions prioritaires. Un exemple de cette situation météo parfaitement exceptionnelle : côté voirie, les chaines spéciale neige qui avaient été retirées des roues des véhicules de déblaiement et de secours avec l’arrivée des beaux jours, ont dû être réinstallés en urgence avant que les pouvoirs publics puissent envoyer leurs engins intervenir afin de libérer le passage des camions bleus d’Enedis en toute sécurité.
Pour prêter main forte aux équipes locales déjà sur le pont, la Force d'Intervention Rapide Electricité d’Enedis (FIRE) a été mobilisée : son rôle est de fournir des renforts internes venant des départements voisins. Une mobilisation également mise en place par nos prestataires pour compléter le dispositif.
Ces conditions météorologiques particulièrement difficiles et l’état des routes ont ralenti la progression des équipes d’Enedis. Dans certaines zones, nos hélicoptères qui permettent d’identifier précisément les dégâts en survolant les lignes électriques ne pouvaient même pas décoller. Il a donc fallu trouver un plan B pour accomplir cette mission essentielle : Enedis a déployé une flotte de drones, renforcée pour l’occasion, ce qui a permis de localiser les dégâts avec précision.
Pendant une crise les drones peuvent être utilisés pour repérer les problèmes au survol des lignes électriques. Câbles, fils électriques ou poteaux à terre, arbres tombés sur les installations, et bien sûr les endroits où une ligne est coupée.
Mais en situation normale, ils nous apportent aussi une aide par exemple en déroulant des filins destinés à faciliter le passage des câbles électriques, ou encore à poser des protecteurs avifaunes sur les lignes pour protéger les oiseaux.
Des groupes électrogènes ont également été installés sur certains secteurs afin de rétablir en urgence l’électricité avant de pouvoir procéder aux réparations proprement dites.
Grâce à cette mobilisation générale et à la solidarité entre les équipes d’Enedis, de RTE et les pouvoir publics, les clients ont pu être réalimentés en électricité dans un délai plutôt court compte tenu du contexte et du nombre d’incidents.